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Il y a trois semaines, Thierry et Emmanuel participaient à l' Ultra Trail du Mont Blanc ! Ce rendez-vous annuel est le must du trail et 1.266 spécialistes dotés d’une fabuleuse dose de courage en plus de leurs qualités physiques et physiologiques ont franchi la ligne d’arrivée à Chamonix après 166,4km et 9.448m de dénivelé dans les jambes !!! Un conseil : allez jeter un œil sur le site de l’UTMB pour mieux comprendre le parcours. Les impressions de Thierry ci-dessous :
« Environ 2300 trailers au départ de ce petit trail à peine plus difficile qu'un trail local :
Vendredi 29 : départ à 18h30 sous une température clémente :
La nuit se déroule plutôt bien avec une alternance de marche et allure footing : les pieds ne gonflent pas mais je sens que cela picote sur le devant. Arrivé à Courmayeur je ne constate aucune ampoule mais par contre sur chaque pied un ongle tout bleu (cela me rassure presque car ces ongles ne tomberont à priori que dans deux semaines si cela fait comme pour le 24 heures)
Je repars de Courmayeur après un arrêt d'environ 70 minutes : collation, changement complet et envoi de texto à ma petite famille. Me voilà prêt à affronter les ascensions à venir : le refuge Bertone et le Grand col Ferret sous une température caniculaire (
Après le Grand col Ferret, je me sens un peu seul et là ce n'est pas bon car on écoute son corps et on pense un peu à l'abandon; heureusement pour moi (par rapport à Manu) j'ai intégré un trio de marseillais (on parle de choses et d'autres, le temps passe plus vite et on ne pense pas à ses bobos personnels même si je ne suis pas très bavard comme tout le monde le sait !!!)
On marche tous ensemble jusqu'à Champex lac, là on se restaure, on se change pendant 1h10-1h20 : deuxième nuit blanche consécutive (je pense m'être assoupis 30 secondes et on repart : avant le départ je constate deux petites ampoules sous les avant-pieds, cela va tenir je mets une crème anti-échauffement pour finir l'équivalent un marathon.
A quatre, nous partons pour l'ascension de Bovine, une petite ascension de
Je continue en serrant les dents pendant la descente jusqu'à Trient ; arrivé là-bas je laisse le trio marseillais se sustenter et je "cours" me faire soigner à l'infirmerie. Je tombe sur une kiné qui me faire perdre mon temps précieux car je lui dis que je souhaite une compresse sous chaque pied et un tour d'"élasto" pour tenir le tout car il me reste
Pendant ce temps je vois passer les marseillais et je leur dis de ne pas m'attendre car la barrière horaire (NDLR : temps limite imparti) se rapproche : en plaisantant je leur réponds que je les rejoindrai si je peux dans la longue ascension de "Les Tseppes" : ascension qui de nuit l'année dernière m'avait semblé une éternité. Une petite collation et je repars à la recherche des marseillais : est-ce le fait d'avoir été soigné et de ne presque rien ressentir je pars sur un rythme un peu fou (après
A onze kilomètres de l'arrivée (cela devient bon), un des marseillais n'est vraiment pas bien, ils me proposent tous de partir seul si je le souhaite pour ne pas risquer de dépasser la barrière horaire : OK je pars sur un rythme tranquille mais régulier : le changement sur l'arrivée par rapport à l'édition précédente avec le col des Montets et
Arrivé à Chamonix, les douleurs s'effacent pour laisser place à l'euphorie et au premier pied posé sur l'asphalte je recours pendant un petit kilomètre soulevé par les ovations du public (à 15h il y a du monde pour encourager, comme quoi cela ne sert à rien d'arriver trop tôt quand il n'y a personne) : passage sous l'arche d'arrivée je lève mes bâtons en signe de victoire face au Mont-Blanc mais quelle humilité devant une telle épreuve (je suis à 52 minutes du temps limite, il n'y a que 120 trailers derrière moi mais une seule chose compte : je l'ai fini et j'en suis assez fier)
A tous ceux qui le souhaitent (avec une préparation hors du commun : peu de kilométrage hebdomadaire, peu de dénivelé), inscrivez-vous sur ce périple car vous en aurez plein les mirettes (plus un peu de douleurs articulaires) mais avec un bon mental et un physique correct cela se fait bien. »
1141e Thierry LABOULAIS 45h08’20’’
Emmanuel BOURDON s’est arrêté à Courmayeur après 77,5km parcourus (4.273m de dénivelé) en 17h36’05’’
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