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Si les courses sur route sont bien établies dans le domaine du hors stade, les courses nature et les trails, courts ou longs, séduisent de plus en plus d’ententistes : que ces derniers soient adeptes depuis le début, se reconvertissent sur les parcours avec dénivelé ou simplement cherchent une diversification de pratique sportive, ils montrent que cette discipline de l’Athlétisme a toute sa place à l’EMSAM.
Entre la préparation du Trail de l’Eau le 26 juin et le championnat de France en septembre à Saint Martin Vésubie, les possibilités de pratiquer sont nombreuses. Laissons deux ententistes, Dominique Duval et Laurent Grenier, nous relater leurs récentes expériences :
Voici celle de Dominique :
Dimanche 10 avril quatre ententistes
prenaient le départ du trail des Deux
Amants sous un magnifique soleil de printemps. Sur le 17 km ont pris le
départ : Lucile Métais (4èF /3èSEF en 1h48), Nathalie Quicray (8èF /4èV1F
en 1h51)
et sur le 25 km : Julien Sence (5èSEH en 1h58) ainsi que Dominique Duval
(30èF /1èV3F en 3h20).
- « Dominique, pourquoi courir avec les bâtons ?
Les bâtons me gênent sur le plat (pas assez techniques
pour les ranger dans le sac) mais protègent l'articulation dans les
descentes ; aucun regret car si les montées sont très raides (750m de
dénivelé) les descentes sont évidemment très périlleuses pour mes genoux qui
font facilement des entorses. En général, je fais sourire les autres
concurrents : j'en passe pas mal dans les grimpettes (j'essaie de jamais
marcher) et immanquablement ils me repassent dans les descentes, au bout de la
5, 6è fois ça crée des liens !
- C'était dur dimanche ?
Oui costaud ! Au tour du canton en décembre j'ai mis 2h35 pour 24 kms
et à Montigny 2h04 pour 19 kms et là 3h20 pour 25, c'est le dénivelé qui fait la
différence !
- Tu nous fais une reconversion en
trail ?
Vu mon âge... je pense que je resterai plus longtemps
sur route car si le genou souffre sur le dur je crains moins les entorses, les
déchirures, voire les fractures que dans les crapahutes, caillasses et autres
douceurs ! Mais c'est vrai que courir en nature avec des paysages de toute
beauté c'est un régal : dimanche on avait la Seine et ses méandres au bout
du nez et les violettes, les campanules même des orchidées sauvages au bout des
semelles. Et puis l'ambiance est différente : pas le stress du
kilométrage, l'entraide, la parlotte entre coureurs, je retrouve un peu
l'ambiance des longues distances.
- la préparation ?
J'ai du mal à bien la cibler car j'avoue je me
disperse entre route et trail, court et long, je cours maintenant plus pour le
plaisir et la séance qui me convient bien c'est le samedi matin avec Thierry ou
Guillaume au Bois L'Archevêque : du fartleck avec côtes, accélérations,
impeccable ! C'est bien que l'EMSAM organise le trail de l'eau en juin, je
pense que beaucoup viendront se tester. »
Et celle de
Laurent :
"Histoire
d’alterner avec les courses sur route écumées depuis 20 ans environ, j’ai voulu
m’initier au trail en m’inscrivant au Caux
Austreberthe Trail (CAT pour les habitués). Il s’agit d’une course nature
(90% de chemins et sentiers) composée de 4 épreuves pour un total de 45 km et 1
200m de D+ à enchaîner en un week-end, un peu à la manière de feu le Tour du
Pays de Caux (transformé désormais en Foulées Cauchoises).
Ce format de course
permet de lier connaissance avec des trailers de même niveau (a priori) et de
vivre à fond les épreuves !
Traditionnellement
organisé chaque week-end de Pâques, le trail a été repoussé d’une semaine en
2016 ce qui a permis de battre le record de participants (96 inscrits au
challenge des 4 étapes contre 53 classés en 2015).
1ère étape de
12,5 kms autour de Villers Ecalles : beau parcours sans grosse difficulté
sauf le petit circuit dans la forêt façon montagnes russes (nouveauté 2016 qui
casse bien les pattes !) avant de rejoindre le stade de foot. Fraîcheur
matinale mais soleil et ciel bleu nous accompagnent : tout est ok !
41ème au général avec une moyenne de 11,37 km/h.
2ème
étape : contre la montre de 5 kms dans la petite commune de Ste
Austreberthe connue pour son terrain de moto-cross. Départ toutes les 30
secondes dans l’ordre inverse du classement général. Le 1er km
emprunte une partie bitumée et un sentier assez plat ce qui me permet de
reprendre 20 secondes au concurrent parti devant moi. C’est bien le seul moment
de la course où je l’ai eu en ligne de mire ! Car dès que le parcours
aborde les pentes et contrepentes boisées, mon « lièvre »
s’échappe irrémédiablement dans cette forêt où il faut sans cesse relancer. Je
crois voir le bout en entrant dans le terrain de moto-cross. Peine perdue,
après un répit dans les herbages, des descentes à pic alternent avec des
montées vertigineuses finissant de m’achever et ce malgré, les cordes mises à
disposition. Je me fais doubler par 2 concurrents qui me reprennent donc 30 et
60 secondes !! Et heureusement que la distance n’est que de 5 kms !!
Mauvaise opération au général puisque je chute de 4 places !
3ème étape du
dimanche matin à Goupillières où me rejoignent le temps d’une course Thierry L.
et Vincent R. Les organisateurs annoncent la couleur : en raison
d’opérations de débardage la semaine précédente, le parcours est rallongé de
quelques hectomètres !
Etape très sympa, très
nature avec bonnes descentes (certains y ont laissé une cheville !) et
évidemment montées bien cassantes (merci les cordes). Le corps fatigue et la
fin de course est délicate ce qui me fait perdre encore une place au général.
Dernier effort pour la 4ème
étape dimanche après-midi autour de Pavilly. Un beau soleil nous accompagne
dans cette ultime course réputée comme étant la plus difficile notamment dans
sa première partie en relance permanente et en dévers. Effectivement, en ce
début de course, les jambes n’avancent pas, les montées se font en
marchant, les descentes en retenue (tout faux !). Nous repassons par
le village de Ste Austreberthe, siège de la 2ème étape avec des
tronçons communs. Je n’en avais pas gardé un bon souvenir au 1er
passage, même conclusion au 2ème !!
Heureusement, en haut
d’une côte, Vincent venu en visiteur m’encourage en me signalant que le reste
de la course est assez roulant. En effet, je retrouve mes jambes de plus de 2
fois 20 ans et je commence à remonter plusieurs concurrents, ça fait du
bien ! Le stade approche (on entend le speaker) mais il reste cependant 2
kms environ avec encore une côte et sa corde salvatrice. Un contournement de
stade et l’arrivée est proche, ouf c’est fini. Trail bouclé (46ème
au général en 4h16’37’’) et sans bobo, c’était l’objectif avant un départ en
vacances le lendemain !
Une belle expérience que
je conseille à tous pour parcourir les bois et forêts de la vallée de
l’Austreberthe (tout sauf plate !), pour (re)découvrir le trail à tester
seul ou en duo dans sa version 2017 !!"
Un grand merci à nos deux sportifs-rédacteurs !
D'autres photos ci-dessous
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