A force d’être galvaudé à tout bout de champ dans la presse et ailleurs, on en oublierait presque le marathon comme discipline athlétique et olympique.

Comme le disait joliment Emile Zatopek : « Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. »

Dimanche 19 octobre s’est couru le 10^ème marathon Seine-Eure, entre Acquigny et Val de Reuil en passant par Louviers.

Le marathon, 42 kilomètres et 195 mètres, se coure entre 2h 02 min et 57 s (nouveau record sur la distance, établi par le kényan Dennis Kimetto à Berlin cette année) et environ 6 h. Enfin si vous souhaitez être classé. Si vous êtes centenaire cependant, vous aurez droit à un délai supplémentaire : 8h25min pour le britannique Fauja Singh !

Spectre temporel assez large donc, mais dénivelés également très variables d’un site à l’autre.

Huit de nos ententistes ont pris le départ dimanche dernier, âgés de 21 à 44 ans, sur un parcours au relief favorable avec 37 mètres de dénivelé positif, soit un des meilleurs de France.

La météo fut également splendide. Pour prendre un bain de soleil. Car avec 22 °C par ciel bleu en fin de parcours, cela relève quasiment de la canicule pour ce type d’épreuve. D’où des résultats en deçà des espérances.

Rémi arrive 4^ème au classement général, 2^ème sénior homme sur 228 en 2h40min, soit « une bonne grosse demi-heure bien tapée après Dennis » vous dira-t-il, mais il est le 1^er régional tout de même à Val de Reuil.

Un quart d’heure après, c’est Louis qui franchit la ligne, en 2h55min donc, ce qui en fait le 25^ème au général et le 15^ème vétéran 1. « Je me suis dépêché parce que j’avais soif » nous avouera-t-il ensuite.

Il est suivi deux minutes après de Julien, qui arrive en 2h57min, 12^ème sénior et 29^ème au classement général, bien gorgé de soleil.

Moins d’une minute après, voilà Benoît (qui lui s’était arrêté pour boire avant), franchissant la ligne d’arrivée en 32^ème position, après 2h58 de course, presque très souvent au coude à coude avec Louis.

Prenant un peu de recul face à tous ces jeunes, laissant généreusement une centaine de places, Thierry, notre marcheur re-reconverti à la course, arrive sur le tapis rouge en moins de 3h22min. « J’ai ma blessure de guerre qui s’est réveillée » nous confiera ce fringant vétéran, au palmarès déjà plus que fourni. Il nous a confié également beaucoup d’autres choses…

Mais il ne se passe pas trois minutes de plus que déjà voilà Laurent, l’homme qui selon la FFA est capable de courir le marathon de Toulouse et l’ultra-trail des Templiers dans la même journée, Laurent qui met donc 3h24 pour rallier l’arrivée, en 149ème position.

Ensuite c’est au tour de Mickaël de fouler le tapis rouge, après 3h45 d’une course conforme à ses attentes, 282^ème au classement général, qui classera 683 athlètes individuels.

Hors bilan, après passage au semi en 1h35min, Anthony a préféré jeter l’éponge au 30^ème kilomètre suite à une douleur musculaire trop lancinante au mollet, puis au genou.

Première expérience sur marathon pour Benoît et Anthony, deuxième pour Rémi et Julien, bravo à ces athlètes et aux quatre autres, sachant passer du cross court aux longues distances et montrer ainsi leur polyvalence sur le hors stade.

Juste une semaine avant, dans le cadre des championnats de France de marathon à Metz, ville au beau patrimoine architectural et joliment rénovée au demeurant, Valérie termine en 3h10. Belle performance car elle monte sur la deuxième marche du podium VF2. Guillaume se satisfait d’un temps de 3h04min, soit dans la moyenne des temps réalisés par ses collègues, en arrivant frais comme un gardon vendu par Ordralfabétix.

Avec quatre nouveaux qualifiés aux France sur marathon en deux dimanches, l’EMSAM n’a de nouveau pas démérité sur cette discipline exigeante et aux aléas nombreux !

Les photos de nos ententistes